Ouvrir un salon de coiffure

Après obtention d’un diplôme, ou porté par un désir d’indépendance, vous souhaitez ouvrir votre salon. Il est temps de passer aux choses concrètes ! 

Le diplôme (brevet professionnel de coiffure, brevet de maîtrise, etc.) est nécessaire pour ouvrir un salon. Il n’a pas forcément lieu d’être détenu par le propriétaire s’il est obtenu par un employé du salon. 

Vous pouvez ouvrir un salon qui vous est propre, mais aussi rejoindre un réseau de franchise. L’enseigne que vous avez choisie alors se doit de vous envoyer toute la documentation nécessaire. Cela 20 jours minimum avant la signature d’un contrat de franchise.

 

La réglementation

Celle-ci est complexe et il s’agit de bien s’informer à son sujet. Le salon de coiffure est considéré légalement comme un ERP (Etablissement Recevant du Public). Il doit donc respecter les normes en vigueur, telles que les normes sanitaires, celles à respecter en cas d’incendie, etc. 

Niveau tarifs, vous êtes libre de choisir les prix de vos prestations. Il vous faudra en revanche respecter toute transparence. Vous devez les afficher en intérieur et en extérieur, toutes taxes comprises (TTC). Quant aux factures que vous remettrez à vos clients, elles devront afficher les prix HT et TTC.

De la musique ? Si vous souhaitez ajouter une ambiance musicale à votre salon, il vous faudra contacter la SACEM pour qu’elle en valide les droits de diffusion.

 

Le statut juridique

Il est déconseillé d’adopter le statut d’indépendant ou de micro-entrepreneur. Ce statut profère des avantages à condition que vos chiffres ne dépassent pas les plafonds imposés. Dans le domaine de la coiffure, il est rare qu’un salon ne fasse pas plus que les chiffres maximaux réglementaires. 

Le mieux est donc d’ouvrir un salon, sous forme de société. Cela peut paraître complexe de prime abord, mais nous allons essayer de faire simple. Deux choix s’offrent à vous :

La SARL : Société à responsabilités limités (ou EURL)

La SAS (ou SASU) : Société par Actions Simplifiée, c’est l’option est la plus recommandée si vous avez pour projet de faire développer votre salon, voire de lancer votre propre chaîne. Ce statut est davantage gage de confiance pour les investisseurs et saura mieux s’adapter aux évolutions de votre activité. 

La différence entre les deux statuts tient seulement au régime social auquel il est affilié. La SARL est affiliée à la Sécurité Sociale et la SAS au RSI (Régime Social des Indépendants). 

 

Artisan ou commerçant ?

Vous êtes artisan lorsque vous proposez une prestation de coiffure. Le statut de commerçant s’applique lorsque vous décidez de proposer à la vente des produits capillaires en plus de votre activité de coiffeur. 

Aussi, si l’effectif de votre salon excède les 10 salariés, il sera d’emblée considéré comme exerçant une activité commerciale. 

L'aspect financier

Réaliser un prévisionnel est essentiel : il vous faut prendre la mesure de tous les risques pour confirmer ou infirmer la viabilité et la rentabilité de votre projet.  Traduisez  en termes financiers toutes les données recueillies : c’est le plan de financement initial. Il doit équilibrer les besoins en ressources humaines et financières pendant deux ou trois ans.

En bref : budgétisez votre chiffre d’affaire, estimez les investissements nécessaires et les dépenses à prévoir. Si vous ouvrez un salon franchisé, n’hésitez pas à demander ce genre d’informations à l’enseigne choisie.

L'implantation géographique

Il faut bien réfléchir à l’emplacement de votre local. Privilégiez les lieux où il y a beaucoup de passages (grandes rues, contres commerciaux, centres villes, etc.).

Le local choisi, il vous faudra sûrement effectuer quelques aménagements pour répondre aux normes réglementaires. La plupart du temps, le bail commercial signé dure 9 ans. Il vous faut donc bien choisir avant de vous engager ! 

Et ensuite ?

Communiquez autour de l’ouverture de votre salon ! Faites-en un événement pour marquer l’esprit de vos potentiels futurs clients. L’idéal est de fidéliser votre clientèle, non seulement en leur offrant des prestations de qualité (ce dont on ne doute pas de vous !) mais également en leur offrant un cadre confortable. Offrez leur un salon dans lequel ils seraient ravis de passer un bon moment. 

Pensez donc bien à la propreté de votre salon, mais aussi de votre matériel ! Pour ce faire, pensez à déléguer les corvées de lavage. A quoi bon laver vous-même vos serviettes et peignoirs quand un prestataire peut le faire pour vous, en moins de 24h et à moindre coût ? 

Si vous ouvrez votre salon à Paris, Laverie Privée vous propose un service professionnel de lavage et séchage de vos serviettes. Nous collectons et livrons en temps et en lieu qui vous arrangent. N’hésitez pas à vous rendre sur notre site dédié aux professionnels ou nous contacter un premier essai offert. Nos partenariats avec plusieurs salons de coiffures parisiens se sont avérés fructueux et nous serions ravis de collaborer avec vous ! 

 

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